
Enseignement
Notre enseignement est organique, dynamique et direct, tout en offrant aux pratiquants l'âme de l'énergie du yoga. De nombreux exercices et concepts seront partagés pour aider chacun à devenir autonome dans sa propre pratique. Nous croyons vraiment à la force, aux avantages et aux effets transformateurs de la pratique du yoga par le corps de manière naturelle.
Les principes de bases que vous découvrirez ci-dessous, sont ceux qui permettent une pratique de l’Ashtanga Vinyasa, du Vinyasa Krama et du Pranayama que nous enseignons soigneusement, pour aider tout à chacun dans son cheminement personnel en tant qu'individu, vers la clarté et l'indépendance, vers l’unité.
Ces principes simples et essentiels, doivent permettre aux pratiquants, de mettre en place les bonnes habitudes et certaines compétences fondamentales à une pratique progressive et saine, afin d’éviter les blessures, les obstacles qui peuvent décourager, une perte de temps vers la clarté de ce qui est, dans l'instant.
Des étudiants viennent étudier avec nous avec déjà quelques années de pratique, sans avoir eu connaissance du processus. Nous sommes surpris de voir à quel point il y a des lacunes dans les bases, des qualités qui n’ont pas été mises en avant et approfondies. L’imitation des tendances et des médias du Yoga sont certainement une grande inspiration, mais une grande source de problèmes a copier et répéter sans une étude approfondie. L'étudiant doit souvent reprendre ces bases avec scepticisme, mais après quelques mois, la lumière émerge avec soulagement après plusieurs années d’errance dans la pratique. Le problème vient que les gens pratique, mais il n'approfondissent pas.
La respiration est au centre de l'étude, mais la plupart des étudiants pensent que respirer se suffit à inspirer et à expirer avec un son audible appeler Ujaï. Le fait est que quand on leur demande de mettre l’accent sur la respiration d’après leur compréhension, cela les rappels à quel point ce processus est demandant et apporte une attention particulière. Mais est-ce suffisant. Le processus demande beaucoup plus que de dire que la respiration est au centre de la pratique. Une fois que nous mettons en place tous les éléments, nous voyons qu’il s’agit d’un processus beaucoup impliqué que ça en avait l’air lors de nos première impression.
C’est un choix conscient que de mettre la respiration au centre de l'étude. Si vous commencez avec une respiration de mauvaise qualité, ne penser même pas que celle-ci va s’améliorer, c’est même l’inverse qui va se produire. Car en mettant la respiration au premier plan, et de permettre à toutes les autres actions de devenir secondaire, ceci permet de créer un environnement intérieur sur lequel il devient justement possible d’aborder tous les autres aspects de la pratique. Elle impose un rythme qui devrait être plus lent que ce que certains souhaiteraient, mais il s’agit principalement de prendre le temps nécessaire à ce que l'étude ne devienne pas un asservissement mais qu’elle devienne au service de l’individu, au risque de subir ce qui devrait devenir en fait un moment hors du temps, sans attente, et d’en apprécier chaque instant et de laisser l’espace à ce qui est.
La respiration (Pranayama) soutient la posture, mais la posture soutient également la respiration, ce qui va soutenir l’état d’esprit à une qualité nécessaire à l’application plus subtil du regard (Pratyahara) le retrait des sens qui est plus justement dans la finalité l’utilisation consciente des 5 sens. Ensemble, ces trois éléments constituent une ouverture à la concentration profonde et propice à la qualité de (Dharana). Le soutiens continue de ce processus (Tristana) devient le point de qualité à soutenir (Dhyana) l’état de méditation. Ceci est la pratique, pour autant que la qualité de chaque chose soit exécutée sans que l’une ne prenne le dessus sur l’autre, pour aller à la justesse de l’instant et enlever toute idée d’atteindre une quelconque perfection, qui engendrerait une opposition au sens de la pratique. Et qui va mettre en lumière tout le sens de Yama et Niyama. L'étude, c'est la compréhension de notre implication dans les actions conscientes et d'apprécier le processus.
Entre autres :
Éviter toutes les actions inutiles et incompatibles avec la respiration.
Éviter toute poussée agressive.
Rester dans sa justesse physique.
Ne pas aller au-delà que sa capacité le permet.
Quitter la pratique plein d’énergie.
Se sentir entièrement satisfait, pendant et après la pratique.
Ceci demande une grande pertinence et acceptation sans se résigner, et sans se limiter.
Il est certain que ça ne s’arrêtera pas là, mais il est évident qu’avec une pratique adaptée, en mettant l’accent sur la qualité plutôt que sur la quantité, cela engendre une ouverture essentielle au bon déroulement du processus à une transformation de la psychologie du Yoga, en faire trop est souvent contre productif. Respiration, Posture, Regard, Vinyasa, ainsi que les 8 membres de l’Ashtanga Yoga décrit par Patanjali, font de cette pratique un outil, qui vaut la peine de pratiquer cet art correctement, ce qui va devenir un joyaux inestimable.
C’est en soit simple, la complication technique n'amène rien, si ce n'est des névroses supplémentaires, mais il faut s'attendre à ce que ce soit confrontant.