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Le mythe des 90 minutes du cours dirigé de la série primaire d'Ashtanga Vinyasa Yoga

Dernière mise à jour : 14 août 2022

Si vous recherchez des vidéos en ligne, des DVD de professeurs internationaux, des horaires de cours de yoga, des cours pour débutants...etc. Le cours dirigé de 90 minutes de la première série d'Ashtanga Vinyasa Yoga est disponible partout et semble être le "cours standard". Vous n'y réfléchissez probablement pas beaucoup (ou ne vous y confrontez pas) : "Mon mouvement peut-il vraiment suivre la respiration à chaque instant ?" La plupart des gens pensent qu'ils peuvent progresser en assistant régulièrement aux cours dirigés. Est-ce que "progresser" signifie faire toutes les postures de la première série ?


Cet article explore plusieurs aspects : la logique du mouvement avec le nombre de seconde de la respiration ; les effets de l'essoufflement ; les raisons de se concentrer sur la respiration dans la pratique des asanas ; l'intention du cours dirigé ; ce qu'est la progression ; la conclusion ; et les points de vue de Sri K. Pattabhi Jois, Manju Pattabhi Jois et Mark Darby sur le sujet du yoga.


[ La logique du mouvement et le nombre de seconde de la respiration ]


Tout d'abord, posez-vous cette question : Combien de secondes est-ce que j'inspire et expire pendant la pratique des asanas (postures) ?


La respiration naturelle d’un être humain est courte et irrégulière. La pratique de yoga demande déjà de prendre conscience de cette nature, puis en introduisant la respiration Ujjayi de se familiariser avec cette respiration régulière, étirée lente et douce. Ainsi, un aspect significatif de l'apprentissage des techniques de respiration est la prise de conscience de la différence entre une respiration mise sous contrôle et une respiration naturelle.


Sri K. Pattabhi Jois (fondateur de l'Ashtanga Vinyasa Yoga) parlait autrefois dans des interviews et insistait sur le fait de maintenir les inspirations et les expirations régulière, c’est-à-dire que si vous avez une inspire de 10 secondes l’expire également est de 10 secondes si c’est 15 secondes sur l’inspire alors également 15 secondes sur l’expire et ceci sans faire de rétention.


Lorsque nous avons appris la méthode du Vinyasa Krama avec Srivatsa Ramswami qui est resté étudiant de T. Krishnamacharia (le même maître que K. Pattabhi Jois) pendant 33 ans, il insistait bien sur des expirations plus longues que les inspirations et il comptait facilement 5 secondes sur l’inspiration et 8 secondes sur l’expiration, voir dans certaine posture 15 secondes inspire et 15 secondes expire comme dans la posture Sirsasana (posture sur la tête).


La méthode est certes pas la même, mais si vous amener un sens critique sur les pratiques de Yoga, nous serons certainement d’accord sur le faite que 4 secondes sur l’inspiration et 4 secondes sur l’expiration semble être un minimum, car en dessous nous ne pouvons plus parler pour ainsi dire d’une respiration Yogique qui est censé avoir un impact sur le système nerveux et amener un calme profond, et développer l’intelligence, qui est essentielle pour une réalisation.


Si nous prenons comme exemple 5 secondes d'inspiration et 5 secondes d’expiration qui devrait être une bonne moyenne pour un pratiquant moyennement aguerri dans la première et seconde série, combien de temps faudra-t-il pour faire toute la première série ?


Le résultat de notre calcul est de 2 heures et 12 minutes, ce qui fait 132 minutes.


Il peut-être difficile pour certaines personnes d'inspirer sur 5 secondes et d'expirer sur 5 secondes. Donc, à titre d'exemple, combien de minutes dure toute la Série Primaire avec 4 secondes d'inspiration et 4 secondes d'expiration ?

Le résultat de notre calcul est de 1 heures et 46 minutes, ce qui fait 106 minutes.

Et à ceci, compter 15 minutes minimum en plus pour Savasana.


Si vous regardez un film, par exemple, les 121 minutes en avance rapide à 90 minutes pour regarder la fin, l'action dans le film devient rapide. Les scènes de marche rapide normales d'origine deviennent de la marche rapide.


Même en tant que spectateurs, nous ne pouvons nous empêcher de respirer plus vite comme le font les personnages du film.


Ce calcul est fait par rapport à la première série comme elle est donnée à l’heure actuelle par Sharath Jois. La série a changé sur le nombre de compte dans certaines postures par rapport à l’époque de K. Pattabhi Jois, mais ceci et un autre sujet.


Avec une pratique régulière et à condition que vous y m’étiez une attention totale, il est tout à fait possible de tenir un rythme régulier de respiration. Si vous observez le compte de K. Pattabhi Jois, il n’est pas régulier et tout le monde fait la même chose, c’est devenu un compte irrégulier que tout le monde fait par imitation jusqu’à copier même l’intonation de l’anglais de K. Pattabhi Jois. Si vous observer bien quand il dirigeait Samasthiti le dernier mouvement de la salutation A et B, l’intonation et la vitesse n’est pas la même, mais relâchée et accélérée, et là vous voyez tout le monde relâcher et accélérer le mouvement avec un manque d’attention totale. Tous le monde sait qu’il n’était pas régulier dans son compte, ceci n’est pas vraiment le plus gros problème, mais c’est bien dommage que la plupart des enseignants et pratiquants copie ce modèle qui amène un non-sens et un effet de la pratique qui n’est pas au plus bénéfique qu’il pourrait l’être. La plupart du temps, le compte n’est pas régulier allant de 2 à 5 secondes et souvent, les transitions sont bâclées. La plupart des pratiquants veulent enchaîner les postures en sautant d’une posture à l’autre sans aucune conscience, sans attention cela développe l’ego, et vous voyez que ce que vous voulez voir mais pas ce qui en est en réalité, si vous mettez toute votre attention tout en respectant la respiration bien dirigée alors vous aurez plus de présence et cette présence vous amènera dans la prise de conscience de la réalité du moment, c’est l’aspect le plus difficile de la pratique, mais quand vous y goûtez et que vous voyez ce qui est en réalité, vous ne pouvez plus faire autrement que de faire avec, car vous voyez tout vos schémas pervertis, il n’est plus possible de faire marche arrière, la pratique va devenir un miroir de vous même, et si vous êtes sincère alors vous avez la possibilité de changer, personne ne vous dit d’y arriver de suite mais n’échapper pas à cet aspect comme le fond la plupart des gens dans la vie de tout les jours. La pratique ne doit en aucun cas servir d’échappatoire. Et s’il y a bien un effort à fournir, c’est bien celui-là, celui d’être dans l’attention totale, et là vient de la possibilité d’un changement, d’une vision différente de ce quoi nous avons été habitué, d’une transformation interne. C’est à double tranchant, soit vous développer l’ego et descendez dans la matière dans plus d’illusion, et cela fabrique des monstres, et il y en a déjà bien assez de par ce monde, soit vous mettez en lumière ce qui est en réalité, dans un mouvement ascendant et développer l’intelligence. Il y a des pratiquants qui sont devenus pires que quand ils ont commencé le Yoga en prenant une direction qui était à l’opposé que ce que le Yoga devrait proposer.


[ Les effets de l'essoufflement ]


● Que se passe-t-il lorsque vous ressentez un essoufflement ?

Il s'agit souvent d'une réponse de votre hormone de fuite ou de combat et de votre système nerveux qui déclenche la contraction des muscles du cou et de la poitrine. Cela rend la respiration laborieuse et donne à la personne cette sensation d’essoufflement.


L'un des aspects est la relation entre la respiration et l'esprit. Il a été dit qu'un esprit agité se reflète dans une respiration agitée. Ainsi, un schéma respiratoire agité ne rendra-t-il pas l'esprit agité ?


● Lorsque vous vous sentez essoufflé, vous pouvez vous mettre à soupirer et à faire baisser votre taux de dioxyde de carbone.


Lorsque la respiration est trop courte, moins de la moitié de la fonction pulmonaire est utilisée, et l'air frais inspiré est expulsé avant d'atteindre le lobe inférieur des poumons. Une respiration incomplète fait que le dioxyde de carbone reste dans les poumons, ce qui empêche l'absorption d'oxygène et l'accumulation d'air frais, et affaiblit lentement les poumons.




[ Les raisons de se concentrer sur la respiration dans la pratique des asanas du yoga ]


Respirer lentement et plus profondément est régulièrement préconisé pour la relaxation, la gestion du stress, le contrôle des états psycho physiologiques et pour améliorer le fonctionnement des organes. D'un point de vue anatomique, il existe un équilibre favorable (équilibre des pressions respiratoires) avec la respiration, qui peut être facilement perturbé par la fatigue ou l'excitation prolongée du système nerveux sympathique (excitateur) comme on le voit avec le stress. L'un des objectifs thérapeutiques du yoga est qu'il puisse réduire ou atténuer certains des effets négatifs chroniques du stress.


La première étape de notre pratique du yoga consiste à relier consciemment la respiration et le corps. Pour ce faire, nous permettons à chaque mouvement d'être guidé par la respiration pendant que nous pratiquons les asanas. L'association correcte de la respiration et du mouvement est la base de toute la pratique des asanas.


Normalement, nous ne sommes pas conscients de notre respiration. C'est un processus automatique et nous le faisons sans volonté ni volition. Pour que la respiration et le mouvement soient coordonnés, notre esprit doit suivre attentivement leur union. Lorsque nous faisons cela, l'inspiration et l'expiration ne sont plus automatiques mais deviennent un processus conscient. Trouver le lien naturel entre la respiration et le mouvement est l'aspect le plus important de la pratique des asanas.


Nous sommes plus proches du flux de notre respiration et pouvons ainsi rester plus vigilants pendant la pratique des asanas, évitant ainsi les répétitions inconsidérées.


Le son nous indique quand nous devons arrêter ou modifier une asana. Si nous ne parvenons pas à maintenir un son doux, régulier, c'est que nous avons dépassé nos limites dans la pratique. La qualité de la respiration est donc l'indication la plus claire de la qualité de notre pratique des asanas.


Aussi belle que soit notre exécution d'une asana, aussi souple que soit notre corps, si nous ne parvenons pas à intégrer le corps, la respiration et le mental, nous pouvons difficilement prétendre que ce que nous faisons est du yoga. Qu'est-ce que le yoga, après tout ? C'est quelque chose que nous expérimentons à l'intérieur, au plus profond de notre être. Le yoga n'est pas une expérience extérieure. Dans le yoga, nous essayons dans chaque action d'être aussi attentifs que possible à tout ce que nous faisons. Le yoga est différent de la danse ou du théâtre. Dans le yoga, nous ne créons pas quelque chose pour que les autres le regardent. Lorsque nous exécutons les différents asanas, nous observons ce que nous faisons et comment nous le faisons. Nous le faisons uniquement pour nous-mêmes. Nous sommes à la fois observateur et ce qui est observé. Si nous ne prêtons pas attention à nous-mêmes dans notre pratique, alors nous ne pouvons pas appeler cela du yoga.


[ L'intention du cours dirigé]


Le décompte des secondes par l'instructeur est uniforme et régulier, afin que le pratiquant puisse reconnaître les mauvaises habitudes qu'il ne remarque pas auparavant. Par exemple ,

Chaque fois qu'ils arrivent à une posture particulière, ils ont tendance à faire des actions habituelles (arranger les tapis, essuyer la sueur, se racler la gorge...) ;

Toujours dans certaines postures, en bougeant trop vite ou trop lentement, surtout dans les transitions ;

Attentes mentales (le soleil va bientôt briller sur moi, l'instructeur va venir m'ajuster...).


● Certains asanas sont plus faciles à faire que d'autres, et certains demandent un effort supplémentaire. Le décalage mental entre " facilité et effort supplémentaire " est l'une des causes de la distraction. Le décompte régulier des secondes dans un cours dirigé permet au pratiquant de supprimer ses jugements habituels et de se concentrer pleinement sur le mouvement avec la respiration, une source constante d'énergie qui provient de la pratique d'un mouvement après l'autre à l'unisson de l'inspiration et de l'expiration.


D'après ce qui précède, il est clair que le participant idéal pour un cours dirigé est celui qui a pratiqué les asanas de manière régulière et qui est familier avec les détails de la séquence et des mouvements. Il est donc conseillé à l'instructeur de prendre en compte les postures que les participants pratiquent actuellement ( de façon régulière) avant de décider des postures à enseigner à la classe ce jour-là.


Si, dans un cours de la série primaire, certains participants ne connaissent pas les détails des séquences ou des transitions, l'instructeur peut être amené à les expliquer. Pour l'instructeur, les phrases entrecoupées expliquant les transitions des mouvements font que le décompte des secondes de respiration devient irrégulier, plus rapide et plus lent. Pour l'auditeur, les oreilles reçoivent constamment des phrases expliquant les transitions de mouvement. Par conséquent, il doit écouter et faire en même temps, en plaçant invisiblement le mouvement au premier plan et la respiration au second plan, voire en l'ignorant.


【Qu'est-ce que le progrès ?】


Le progrès peut être clarifié en une phrase.

" Le souffle conscient est l'un des meilleurs outils pour influencer l'effet des postures sans changer la posture " - TKV Desikachar.


La première chose à réaliser est de laisser votre corps suivre la respiration, et non de laisser votre corps contrôler la respiration. Quelle que soit l'asana que vous pratiquez, vous ne devez pas le faire au prix de respirations courtes et irrégulières.


En bougeant avec votre respiration, vous pouvez sentir le Prana circuler. Vous n'êtes pas en position de chien tête en bas à attendre le compte 3, 4, 5. Tous les muscles de votre corps travaillent, sont connectés. Voilà ce qu'est vraiment la pratique. Cette même pratique que vous devez faire est de bouger lentement, en rythme, en amenant votre énergie à une attention concentrée. Ainsi vous pouvez regarder la respiration, regarder le mouvement du corps. Les asanas du yoga renforcent la force. Vous apprenez à prendre conscience de la respiration dans les asanas. Même dans Navasana (pose du bateau), vous comptez toujours jusqu'à cinq, mais pas 5 compte en 2 secondes mais bien 5 secondes sur l’inspire et 5 secondes sur l'expire, centré sur votre esprit, juste respirer. C'est votre compte, rien ne va changer. Observer bien aussi dans les transition Chaturanga, Urdhva Mukha Svanasana, Adho Mukha Svanasana.


Compter, écouter, observer la respiration. Gardez la meilleure partie de l'expiration, puis vous inspirez. Essayez d'appliquer ces techniques sur l'Asana, la respiration non-stop, ressentez la force vitale.


【 Conslusion 】

La grande imposture

Certain pratiquant sont rentré dans les séries avancées alors qu’ils n’ont pas une respiration correcte dans la première série voir même dans les salutations, beaucoup pensent y être arrivé parce qu’ils font un son avec la respiration et des postures et des séries avancées, mais celle-ci n’est pas régulière voir crispée et s’arrête à certains moments et n’est placée correctement dans le corps, il n’y a tout simplement pas de conscience dans le moment et l’impacte sur le mental ne prend pas la bonne direction. Il n’y a pas de mal à s’essayer un moment donné dans les postures avancées, mais il faut avoir bien conscience de là où vous en êtes et ne pas être dans l’illusion totale. Si vous faites une première série en étant essouffler et n’arriver pas à tenir un rythme régulier et calme, ce n’est pas nécessaire d’aller plus loin, et c’est le même principe dans les séries suivantes, à ce moment-là le professeur doit le dire ou alors il n’a pas compris lui-même et le pratiquant reste dans l’illusion ou alors le pratiquant ne veux rien entendre, mais ceci le rattrapera à un moment ou un autre.


La pratique peut prendre une direction et des tournures que vous n’aviez pas souhaité au départ.


Si votre professeur vous dit revient uniquement dans la première série le temps qu’il faudra, c’est un bon signe de bienveillance de sa part, car il sait que cela sera bénéfique pour le pratiquant pour le construire, et construire la force interne, la force du yogi, et seulement quand le pratiquant est prêt et si l’envie et la nécessité est là, aborder les séries avancées, mais elle ne vous amènerons pas plus sur le plan de la transformation interne. Car ne vous y méprenez pas, ce n’est pas parce que vous faite toutes les séquences que vous êtes avancé, cela peut être largement trompeur, le Yoga est invisible, mieux vaut étudier avec un professeur qui a compris les salutations au soleil, car il aura compris tout le reste et vous amènera et ouvrira à une vision différente, et ça va vous ouvrir une porte, alors qu’un professeur qui n’a pas compris les bases, vous emmènera peut-être dans le séries avancées, mais ce sera que mécanique et n’aura aucune saveur. Les bases recèlent des choses insoupçonnées et peuvent vous amener dans une finesse insoupçonnée, c’est la porte de l’infini, celle qui vous enlèvera même peut-être l’envie d’aller dans les séries avancées tellement vous serez heureux d’être là où vous êtes, ne devenez pas un singe fou, trop de pratiquant chevronné sont malheureux, être heureux, c’est un point capital de la pratique, mais cela demande aussi de passer par des étapes de transformation qui ne sont pas toujours simple.


Le but d’une série dirigée, c’est bien d’amener le pratiquant à un rythme régulier sans interruption et d’enlever les mauvaises habitudes qui peuvent être prises lors des pratiques Mysore, et d’épurer la pratique pour enlever tous les mouvements inutiles afin d’épurer le mental. Autrement, ça n’a pas beaucoup d’intérêt ni pour le pratiquant ni pour le professeur, car dirigé en compte sanskrit ou suivre le compte comme un robot n’a absolument aucun intérêt. La pratique dirigée si elle n’a pas ça raison d’être est bien la phase la plus ennuyeuse dans la pratique, alors autant le faire correctement, et ce n’est pas pour rien que nous pouvons dire que la pratique Mysore et un cadeau inestimable, car c’est bien l’approche la plus percutante dans l’apprentissage et de la compréhension de la pratique. Ne devenez pas des robots du Yoga, car les robots de l’Ashtanga Vinyasa Yoga, il y en a, mais pas que dans cette méthode. Développer son intelligence critique, c’est une phase importante du cheminement du Yoga, mais également et simplement, en tant qu’être humain, c’est un effort valable dans ce monde pour vivre intègre.


[ Les trois extraits des vidéos ]

Simple et pourtant si vrai.


Vidéo 2006 : Sri K. Pattabhi Jois ( fondateur de l'Ashtanga Vinyasa Yoga) explique l'Ashtanga Yoga.


Une seule méthode, celle du yoga.

Asana, Pranayama, Pratyahara, etc... C'est une seule et même méthode.

C'est universel, ce n'est pas la propriété d'un homme, ce n'est pas la propriété d'un pays.

Le Yoga est universel.

Le Yoga n'est pas un but physique.

Le Yoga est un nettoyage interne, un exercice interne. Le yoga n'est pas un exercice externe.

Le yoga signifie la découverte de soi-même.

Le yoga, c'est prendre le bon chemin. C'est la méthode.

Quand on commence le yoga, on commence par les asanas (postures). Les asanas que nous faisons, nous donnent une très bonne force et une bonne endurance. Votre énergie augmente chaque jour. Votre esprit est également correctement positionné. C'est la méthode du yoga. Abhyasa (pratiquer pendant un temps plus long, pratiquer sans interruption et rester engagé dans la pratique).

Vous pouvez vous pratiquer. Ne parlez pas.(Ne vous contentez pas d'en parler mais ne pratiquez pas.)

D'abord votre endurance, vous l'obtenez en premier.

Le corps signifie trois types de corps. Le corps externe, le corps interne, et le corps spirituel. C'est-à-dire, trois types de force corporelle.

Seulement pour la pratique du yoga avec les systèmes de respiration, avec les Vinyasas tous inclus.

La respiration est très importante. Sans la respiration, le corps et l'esprit spirituels ne viennent pas.

La respiration, c'est la méthode, c'est ce qu'on appelle Vinyasas.

Inspiration, expiration, un type de temps. 10 secondes, 10 secondes. 15 secondes, 15 secondes.

Inspiration, 10 secondes ; expiration, 10 secondes.

Inspiration, 15 secondes ; expiration, également 15 secondes.

Même méthode, vous le faites.

 

Vidéo 2016 : Manju Pattabhi Jois (fils de Sri K. Pattabhi Jois) explique l’Ashtanga Yoga.

Qu'est-ce que le yoga ?

Le yoga consiste à se comprendre soi-même. C'est un voyage à l'intérieur de soi. C'est la découverte de soi-même, qui nous sommes, pourquoi nous sommes, pourquoi nous sommes ici. Ce sont les choses qui sont importantes. Yoga, comme dans le mot sansrikt "Yuj", signifie s'unir, s'unir avec soi-même. C'est le but du yoga.


Comment trouver un professeur approprié ?

Vous voulez trouver un professeur qui est très humble. Qui est joyeusement ouvert et sans ego. Il ne doit pas avoir d'ego en quoi que ce soit. Trouvez un professeur qui aime vous enseigner et partager ses connaissances avec vous. Il s'agit simplement d'attention et de partage, c'est tout ce dont il s'agit. Si vous ne trouvez pas cela chez un professeur, vous ne devez pas pratiquer avec lui. Lorsque vous choisissez un professeur, vous devez être très prudent. Si vous vous sentez à l'aise avec le professeur, vous pouvez étudier avec lui.

 

Vidéo 2022 : Mark Darby.

Darby et sa femme Joanne ont commencé leur pratique avec Sri K. Pattabhi Jois en 1979 lorsqu'ils ont passé quatre ans à Mysore, en Inde.


Quelle est la relation entre la respiration et le yoga ?

S'il n'y a pas de respiration, ce n'est pas du yoga. C'est aussi simple que cela.

La respiration est la première chose que j'ai apprise avec Pattabhi Jois. Nos mouvements étaient coordonnés avec notre respiration. Chaque inspiration était un mouvement, l'expiration était un mouvement. Nous passions du temps dans les postures. À l'époque, il y avait 8 respirations dans chaque posture. Nous comptons toujours la respiration.


Le système Ashtanga fonctionne avec le Vinyasa. Pattabhi Jois a dit "Ne faites pas de yoga sans Vinyasas. Vinyasas se traduit par le mouvement autour de la respiration. Tout ce que nous faisons dans l'Ashtanga est lié à la respiration. Comme le dit mon autre professeur Sheilendra Sharma, "la respiration est la liaison entre l'esprit et la conscience". C'est important, car la respiration agit sur notre système nerveux. Notre Chi et notre Prana travaillent finalement en nous reliant à notre cerveau et de notre cerveau à la conscience.


La respiration et le yoga sont les choses les plus importantes. Sans respiration, ce n'est pas du yoga. Pattabhi Jois disait "sans respiration, ce n'est que du cirque". Si vous voulez faire du yoga, assurez-vous que vous mettez l'accent sur la respiration. La régularité de la respiration.

 

Reference:

The Heart of Yoga. Par T.K.V. Desikachar

Notes de cours avec Mark Darby et Joanne Darby au cours des 12 dernières années.

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